H2Oil, un film de Shannon Walsh
Ici en français
L’Alberta se trouve sur l’une des plus grandes taches de pétrole récupérables dans le monde, juste derrière l’Arabie Saoudite. Il couvre 149, 000 kilomètres carrés, soit une superficie plus grande que la Floride, et est titulaire d’au moins 175 milliards de barils de bitume brut récupérables. Le Canada est devenu le plus grand fournisseur de pétrole des Etats-Unis, avec plus d’un million de barils par jour en provenance des sables bitumineux. Actuellement, 40% de tout le pétrole produit au Canada provient des sables bitumineux.
La production de pétrole brut à partir des sables bitumineux, le pétrole le plus sale au monde, pourrait garder l’appétit mondial pour le pétrole à distance pour un autre 50 ans.
Mais les sables bitumineux sont une sorte fondamentalement différente de l’huile. Ils prennent beaucoup d’énergie et beaucoup d’eau et laisser une empreinte environnementale très grande par rapport à toutes les autres formes d’extraction de l’huile. Pour cette raison, les changements massifs à la forêt boréale et du bassin versant ont poussé les Nations Unies à la liste cette région en tant que pôle international de modifications de l’environnement.
En outre, projets de sables bitumineux sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Ils représentaient 4% des émissions canadiennes de gaz à effet de serre en 2005, ce qui rend impossible de satisfaire aux obligations prévues à Kyoto pour les émissions-réductions.
Canada. Marchand de sable, un film What’s Up Productions
Un documentaire sur les sables bitumineux. Dans l’Alberta, la forêt boréale a été détruite pour exploiter des sables bitumeux. Un matériau dont on tire du pétrole. Déjà 176 kilomètres carrés qui, à terme, deviendront 4 000, sont recouverts de hautes cheminées et d’engins d’extraction. Deux millions de barils en sortent chaque jour. Mais pour chacun d’eux, il en faut huit d’eau puisée dans les lacs et les rivières. Cette industrie extrêmement polluante affecte gravement la faune, mais aussi les hommes. Les populations indiennes sont en danger avec un taux de cancers, d’une forme très rare, supérieur de 20 à 30 % à la moyenne. Mais de cela ni le Canada ni les pétroliers ne semblent se soucier.
De l’or bleu à l’or noir, un film de David Lavallée, White Gold Productions
David Lavallée, réalisateur et guide pédestre, a marché pendant trois ans dans l’Ouest canadien afin de découvrir pourquoi le paysage a tant changé. Des Rocheuses aux champs de pétrole, il a constaté que l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta compromet la salubrité des réserves d’eau. Le documentaire jette aussi un regard inquiet sur les coûts environnementaux cachés associés à cette industrie. Enfin, des citoyens témoignent leur opposition à cette exploitation pétrolière.
Petropolis, un film de Peter Mettler
Documentaire sur le désastre écologique que représentent les sables bitumineux de l’Alberta. Bien que la parole soit importante, c’est par la force de l’image que le réalisateur a misé pour faire connaître au grand public le pétrole le plus sale de la planète.
Witness to the last drop, un film de Tom Radford
The small town of Fort Chipewyan in northern Alberta is facing the consequences of being the first to witness the impact of the Tar Sands project, which may be the tipping point for oil development in Canada.
Partie 1 Partie 2